La Mariole 2020 MAGNUM
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La Mariole 2020 MAGNUM

Référence: grandlaucompmag
Producteur : Ledogar (Domaine)


23,50








Vin rouge - bouteille de 150cl - Vin de France - garde : jusqu'en 2025 - T° de service : 16-17° carafage : 2h

100% Carignan

Vue sur Ferrals depuis la parcelle de "La Mariole"

Vin très peu sulfité, 15 mg/l (7 mg/l en libre), presque un vin sans soufre donc. Nous vous rappelons la dose maximale autorisée : 160 mg/l, la plupart des rouges tournent autour de 90-100 mg/l ! La mention "contient des sulfites" est obligatoire à partir de 10 mg/l. Sachant que les levures peuvent produire naturellemement pendant la fermentation jusqu'à 20 mg/l de SO². Même les vignerons qui travaillent sans soufre ajouté sont obligés de mettre cette mention. De plus, la marge d'erreur des laboratoires pour cette mesure est de +- 10 mg/l alors....
 
Terroir argilo calcaire et sables éoliens et de grès

Conduite de la vigne : Taille gobelet
Il compose à 100% cette cuvée.

Il fut planté en 1901 sur un site prénommé : « La Mariole »
Vendange manuelle, égrappée, foulée.
Fermentation alcoolique par les levures indigènes.
Elevage : En cuve, bâtonnages sur lies fines, peu de soutirages afin de clarifier le vin.
Divers : Le mode de culture est biologique et la vinification est entièrement naturelle, aucun adjuvant n’est ajouté.

13 % Alc. Vol.

Ecoutons Xavier détailler son parcours professionnel : "Dans ma jeunesse, j’avais un goût certain pour la nature : je pêchais, chassais, me baladais à pieds, en vélo, j’aimais la solitude en plein air.

A l’âge de 12 ans, les jours de vacances, j’accompagnais mon père dans les vignes. J’ai commencé par observer ce qu’il faisait, puis j’effectuais certains travaux « faciles » : Pré-tailler avec ma grand-mère, ramasser des « souquets » et bien sur vendanger en aidant celui qui traînait, et surtout conduire le tracteur ( rêve de tout enfant de vigneron).

Vers 15 ans, j’optais pour des études scientifiques, dans un lycée agricole tout de même. Il faut dire qu’enfermer, le temps me paraissait bien long et bien sur les résultats s’en ressentaient. Après chaque réunion parents-professeurs, je passais mes week-ends à la vigne mais, peu à peu cette punition devint un plaisir, ce que n’appréciaient pas forcément mes parents. Durant les années 80-90, la viticulture était en crise. Mais à mes yeux, les bons cotés du métier l’emportaitent sur cette vie assez difficile.

Malgré les aléas, notamment climatiques, être dehors, libre dans son travail, sans se soucier des horaires me paraissait très avantageux. Au fil des années passées dans ce lycée, côtoyant quelques fils d’agriculteurs, j’appris à aimer le vin. Le plaisir de déguster, de boire, de ressentir ce dont est capable une simple souche me fascinait. Je sentais une passion naître. Restaient à convaincre mes parents. Ils ne semblaient pas d’accord sur cette idée. De temps en temps, je séchais les cours pour travailler les vignes mais après une forte réprimande, mon père me raccompagnait toujours à l'école. Cela dura 4 années, jusqu’au bac. Il me fallait faire quelque chose, ne sait-on jamais : si je venais à le décrocher ? Où allait-on m’envoyer ? Ce jour-là, le temps était magnifique et, oubliant l’examen, me voilà parti à la pêche ! Le soir venu…mes parents ne comprenaient pas ce que je faisais avec un seau de palourdes …! Les explications furent vives et animées. C’est le moment que choisit mon père pour me dire : « Profite de tes vacances car en septembre tu seras aide familial ». Quel bonheur me procurait cette phrase ! Je travaillais donc 3 ou 4 ans avec lui.
Ensuite, nous décidions d’acheter une cave afin de vinifier : simple formalité pour moi, mais mon père voyait son voeu enfin exaucé. C’est le moment que j’ai choisi pour m’installer : 1997. C’est donc là que naquit Grand Lauze .