Référence: chappchar20
Producteur : Chappaz (Marie-Thérèse)
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Cépage Pinot noir - Vin rouge - Bouteille de 75 cl - AOC Valais - Garde : 10 ans - Servir à 16°C
Marie-Thérèse Chappaz ne se destinait guère à être vigneronne. A ses 17 ans, son père, avocat, voulut lui donner la vigne des Esserts située à Charrat. A l’époque, Marie-Thérèse souhaitait devenir sage-femme, voyager et découvrir le monde. Le choix fut difficile. Après un stage à l’hôpital où elle n’apprécia ni l’ambiance, ni le système hiérarchique, elle décida d’accepter la vigne à la condition de s’en occuper personnellement. Son père la conforta dans son choix. Marie-Thérèse découvrit le métier de vigneronne grâce notamment au vigneron qui s’occupait déjà de la parcelle. Elle effectua un stage vitivinicole d’une année à la cave Biollaz, puis fréquenta le cours préparatoire, afin de se préparer à l’examen d’entrée à l’école de Changins. Elle accomplit avec succès la formation du cours supérieur en viticulture et œnologie, puis travailla six ans dans la cave de la station fédérale de Changins, tout en s’occupant de ses deux vignes. Six ans à observer, tâtonner, se frotter aux difficultés, apprendre une grammaire viticole en évolution, chercher puis trouver sa voie.
En 1987, Marie-Thérèse reprit les vignes familiales. Cette année-là, elle dut vendre le raisin, car la cave - au lieu-dit La Liaudisaz - n’était pas encore prête. 1988 fut l’année de la vinification de son premier millésime. L’année 1989 marqua la naissance de sa fille Pranvera au mois de juillet et l’ouverture de la cave au mois de septembre. A l’époque, Marie-Thérèse ne disposait que d'un hectare et demi et cette surface était insuffisante pour vivre. Donc, au fil des années elle étendit son domaine qui compte désormais 10 hectares. Aujourd’hui, sa fierté d'avoir réuni tout le vignoble historique détenu par son grand-oncle - que ce soit en étant directement propriétaire ou en location de parcelles confiées par des membres de sa famille - est grande.
Partant du principe qu’il n’y a pas deux années identiques, le système de culture est en Guyot avec un travail du sol généralement d'une ligne sur deux suivant la météo.
La vinification se fait le plus naturellement possible, en respectant les étapes et l’évolution du vin, avec des levures indigènes et un minimum d’intrants (mais encore avec des sulfites), afin d’offrir une belle palette sensorielle de ce coin de pays où il fait bon vivre.
Notes de dégustation :
Accords mets vin : À réserver aux viandes mijotées ou confites (épaule d’agneau, bœuf braisé, jarret de veau).